Loi Rilhac : vers des complications à venir ?

L

La Loi Ril­hac modi­fie le péri­mètre d’exercice des direc­tions d’école et la nature des liens entre les per­son­nels au sein des écoles. Ces évo­lu­tions impac­te­ront l’organisation des cir­cons­crip­tions et les rela­tions entre les IEN et les direc­tions d’école.

Un rapide exa­men du texte per­met de faire émer­ger trois points majeurs :

  • L’autorité fonc­tion­nelle attri­buée aux direc­tions d’école (Article 1er — ali­néa 2), sans que ne soit clai­re­ment défi­ni ce que cela recouvre et sur­tout en quoi cette auto­ri­té fonc­tion­nelle se dis­tingue d’une auto­ri­té hié­rar­chique ;
  • Le rôle des direc­tions dans l’organisation de la for­ma­tion des ensei­gnants de son école (Article 2 – III-bis), sans que soient pré­ci­sées les moda­li­tés d’articulation de ces pro­po­si­tions à l’échelle d’une cir­cons­crip­tion ;
  • La par­ti­ci­pa­tion des direc­tions à l’encadrement et au bon fonc­tion­ne­ment du pre­mier degré (Article 2 – IV), alors même que l’encadrement dans le pre­mier degré est aujourd’hui lié à un corps, celui des IEN .

Il est fort pro­bable que les impen­sés de cette réforme des mis­sions des direc­trices et direc­teurs d’école génèrent des com­pli­ca­tions pour les IEN. L’écoute des corps d’encadrement et la recherche de l’amélioration de leurs condi­tions de tra­vail n’est une nou­velle fois pas au ren­dez-vous !

Le SNCI-FO reven­dique l’aban­don de la loir Ril­hac qui sème la confu­sion entre mis­sions des direc­tions d’é­cole et mis­sions des IEN 1D.